Jusqu’ici, il y a eu plus de 50 demandes d’autorisations d’aliments génétiquement modifiés en Australie. Toutes ont été approuvées.

FSANZ, Food Standards Australia New Zealand

Jusqu’ici, il y a eu plus de 50 demandes d’autorisations d’aliments génétiquement modifiés en Australie. Toutes ont été approuvées.

C’est aux sociétés qui développent des OGM de décider de rechercher et de déterminer la sécurité de leurs propres produits.

L’agence responsable d’approuver la sécurité des aliments et des cultures génétiquement modifiés est FSANZ, Food Standards Australia New Zealand. Le site Web de FSANZ explique :

« Les données de la société sont-elles utilisées au cours de l’évaluation d’un aliment génétiquement modifié ? La responsabilité concernant la preuve de la sécurité d’un nouveau produit alimentaire sur le marché relève du développeur de ce produit.

« Pourquoi FSANZ n’effectue-t-elle pas ses propres essais indépendants sur les aliments génétiquement modifiés ? Les sociétés impliquées dans le développement d’aliments génétiquement modifiés dépensent des millions de dollars dans des essais rigoureux de leurs produits conformément à ces exigences, qui incluent une documentation détaillée des essais ».[1]

Les groupes de la société civile ont attiré l’attention sur les faiblesses graves du processus de réglementation des OGM.2 Elles sont similaires aux faiblesses du système de réglementation européen – ce qui n’est pas surprenant puisque le système australien s’appuie sur le système de l’UE.

Étiquetage :  La loi stipule que les aliments génétiquement modifiés doivent être étiquetés.4 Mais les failles dans les lois et le manque d’essais et de mise en application signifient que beaucoup d’aliments provenant d’ingrédients génétiquement modifiés ou en contenant échappent à l’étiquetage.2 3 Par exemple, il n’est pas obligatoire d’étiqueter l’huile fabriquée à partir de colza ou de soja génétiquement modifié et les produits à base de viande ou de lait issus d’animaux nourris avec des aliments génétiquement modifiés. La contamination des OGM involontairement présents à moins de 1 % ne requiert pas d’étiquetage.4

Références :

1.      Food Standards Australia New Zealand (FSANZ). Évaluation de la sécurité des aliments génétiquement modifiés. Septembre 2007. http://www.foodstandards.gov.au/consumerinformation/gmfoods/safety.cfm

2.     MADGE Australia Inc. Assez de FSANZ ! Octobre 2012. http://www.madge.org.au/fed-up-with-fsanz-report

3.      Sales L. Manger dans l’ombre : How Australia’s food regulator is failing us on genetically engineered food (Comment l’autorité de réglementation des aliments en Australie nous fait défaut sur les aliments transgéniques). Greenpeace Australia Pacific. Octobre 2008. http://www.greenpeace.org/australia/en/what-we-do/Food/resources/reports/rep-eatindark-211008/

4.      Food Standards Australia New Zealand (FSANZ). Labelling of GM foods (Étiquetage des aliments génétiquement modifiés). Octobre 2012. http://www.foodstandards.gov.au/consumerinformation/gmfoods/gmlabelling.cfm